“Les travaux du projet Dar Essalam Gardens Resort sont bien avancés après leur lancement en 2020 par la société de participations touristiques DIFAF, filiale du groupe Marita, assure le directeur du marketing et de la communication qui dit que la cité sera totalement opérationnelle en 2024.”
Les administrations publiques et les plateformes gouvernementales figurent en tête des cibles des cyberattaques. Les fournisseurs des services numériques, le grand public, le secteur de la santé et le secteur bancaire et financier les talonnent de près. Animant un workshop, mardi à Rabat, une équipe d’experts de Maritemex a mis en évidence les plus grands risques de cybersécurité à surveiller en 2023 et les solutions disponibles pour sécuriser les données et les informations des clients dans le monde numérique.
La cybersécurité constitue aujourd’hui le plus grand risque pour les entreprises et les gouvernements. Les cyberattaques ont en effet un lourd impact sur l’économie mondiale, évalué à 1.000 milliards de dollars, selon des données de l’année 2020. Les données démontrent par ailleurs que des cyberattaques utilisant des logiciels malveillants ou des méthodes inédites de cyberattaque ont évolué depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19. Cette évolution est passée de 25% avant la pandémie à 35% durant cette période, ont fait remarquer les participants à un workshop organisé mardi à Rabat autour du thème :
«Cybersécurité, approche et solutions».
La rencontre, organisée par Maritemex, une co-entreprise née d’une coopération étroite entre le Royaume du Maroc et le Royaume- Uni, et Templar Executives, entreprise privée de services-conseils et de solutions en cybersécurité, a été axée sur la cybersécurité à l’attention des organisations gouvernementales et commerciales. Elle a ainsi permis de mettre l’accent sur les infrastructures critiques nationales (ICN).
Ce workshop a été animé par une équipe d’experts qui ont mis en évidence les solutions disponibles pour sécuriser les données et les informations des clients dans le monde numérique. En s’appuyant sur les meilleures pratiques d’un point de vue technique et de gouvernance, les participants ont pu avoir une idée sur la façon de développer des stratégies efficaces pour réduire les risques de sécurité de l’information et des données. Cela a également pris la forme d’un débat pour réfléchir à la résilience de leurs organisations. Des exposés assurés par des experts en la matière, le professeur Mohamed Essaïdi, Martin Howlett, directeur de «Maritemex», et Edward Wolton, PDG de Templar Executives Les experts ont souligné lors de ce workshop que les incidents liés aux principales menaces observées, par exemple par l’agence de l’Union européenne pour la cybersécurité entre avril et juillet 2021, montrent que ce sont les administrations publiques et gouvernementales qui sont les plus attaquées
Elles sont suivies par les fournisseurs des services numériques, le grand public, le secteur de la santé et aussi le secteur bancaire et financier. Les trois intervenants ont indiqué que les principales menaces de cybersécurité relevées dans le contexte de la Covid-19 étaient les spams dans les emails, les messages malveillants sur les médias sociaux, les sites web malveillants, la compromission de la messagerie professionnelle, les applications mobiles, les attaques et la navigation sur les applications.
En ce qui concerne «les neuf plus grandes tendances de la cybersécurité à
surveiller en 2023», ils ont cité l’Intelligence artificielle (IA), les technologies liées au réseau 5G (qualifiée de nouvelle ère de la technologie et des risques), les ransomwares ciblés (les ransomwares sont des logiciels d’extorsion qui peuvent verrouiller l’ordinateur et demander une rançon en échange du déverrouillage de celui-ci).
Bien sûr, ils confirment que les téléphones mobiles sont la nouvelle cible, auxquels s’ajoute le piratage automobile. Ils évoquent également les menaces et risques internes de cybersécurité, les risques de l’automatisation et de l’intégration, l’informatique dématérialisée ainsi que la cyberguerre parrainée par les États. Par ailleurs, les trois experts ont insisté sur l’importance de la formation afin de suivre l’évolution rapide des risques de cybersécurité.